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Actualités Nationales et Internationales

 Présidentielle 2011: Grégoire Owona juge Robert P. Jackson condescendant Yaoundé – 24 Octobre 2011
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Nicolas Vounsia | Mutations 

Grégoire Owona, Sga du comité central du Rdpc, hier dimanche 23 octobre, a dit ce qu’il pensait du discours prononcé par l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, Robert P. Jackson à l’ouverture de la table ronde postélectorale, avec la société civile, mercredi 19 octobre 2011.             Pour le Sga du comité central du Rdpc, l’ambassadeur des Etats-Unis a eu une attitude inamicale envers le Cameroun. «Même à son esclave on ne parle pas comme cela, encore moins à son valet de chambre», a martelé le secrétaire général adjoint du Rdpc et ministre délégué à la présidence de
la République, chargé des Relations avec les assemblées. Grégoire Owona était hier sur le plateau de «Canal presse», une émission de débats qu’organise chaque semaine la chaine Canal2 International. Le ministre camerounais répondait ainsi à une question du présentateur de ladite émission, sur ce qu’il pensait du discours prononcé par l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, Robert P. Jackson à l’ouverture de la table ronde postélectorale, table ronde que l’ambassadeur partageait avec la société civile, mercredi 19 octobre 2011.
Pour Grégoire Owona, «les Etats-Unis sont un grand pays qui a des choses à partager ; mais pour le faire, ce pays doit respecter les autres et ne pas parler aux dirigeants des pays amis de la manière aussi condescendante, aussi inamicale comme ce qu’a fait l’ambassadeur Jackson… Ce diplomate n’a parlé aux dirigeants camerounais que sur un ton inamical». Le ministre camerounais d’ajouter: Que doit-on penser des propos d’un diplomate qui ne parle qu’en termes de: «Le Cameroun doit faire ceci, il doit faire cela, il faut qu’il fasse ceci, Elecam doit faire ceci,
la Crtv doit être cela ? Il ne s’agit là que d’un dicktat et rien d’autre; l’ambassadeur avait-il besoin de parler ainsi?» S’est interrogé le secrétaire général adjoint du Rdpc, avant de laisser tomber: «ces propos n’apportent rien aux Camerounais, d’ailleurs ils n’ont pas besoin de cela».

C’était bien visible, Grégoire Owona était courroucé par les propos du diplomate américain. Le ministre camerounais a estimé que, les Etats-Unis qui sont à la pointe d’une technologie avancée, devraient utiliser ces connaissances afin d’assister le Cameroun à informatiser son système d’état civil qui devrait par la suite faciliter les processus électoraux à venir dans notre pays. Afin de passer sa communication, l’ambassadeur américain avait choisi le jour même où le Conseil constitutionnel se réunissait pour vider le contentieux électoral. Il avait choisi également comme interlocuteur, la société civile. Pour cette option américaine, Grégoire Owona estime que les Américains se trompent d’interlocuteurs, car pour le ministre, la société civile n’est pas les partis politiques, ni le gouvernement pour devenir l’interlocuteur du gouvernement des Etats-Unis.

Démocratie dynamique

De fait, Robert P. Jackson, a dans sa communication de mercredi dernier, fait part de ses observations sur le scrutin du 9 octobre, et partager certains points de vue concernant la démocratie et le rôle de la société civile au Cameroun.S’agissant du dernier point susmentionné,

le diplomate a fait savoir que «ce qui rend une démocratie efficace, c’est la mesure dans laquelle le pouvoir appartient au peuple, puisque c’est la volonté du peuple qui détermine l’action gouvernementale». Et de poursuivre que «les Etats-Unis soutiennent les personnes qui aspirent à vivre en liberté et sous l’encadrement des gouvernements démocratiques, qui protègent les droits humains universellement reconnus». Les Etats-Unis sont déterminés à œuvrer […] pour soutenir tous les peuples qui sont en quête de liberté […] cela peut s’apparenter à une ingérence aux yeux de ceux qui ne partagent pas nos objectifs et nos valeurs. Fort heureusement, je crois que la plupart des Camerounais partagent notre objectif d’une démocratie dynamique.

En ce qui concerne l’organisation du scrutin du 9 octobre, P. Jackson a déclaré qu’ «un processus politique libre, équitable et transparent est une composante essentielle de la liberté dans toute société […] il faut notamment examiner les causes profondes de l’apathie, de l’abstention et de la division […] certaines organisations de la société civile camerounaise sont aussi coupables du brouillage de la démarcation entre la société civile et l’opposition que le Rdpc l’est de celle entre le parti et le gouvernement». L’opposition a aussi eu son compte: «Se réveillant tardivement, certains partis d’opposition parlent désormais d’un front commun. N’auraient-ils pas dû penser à cela plus tôt ? […] le fait d’avoir des milliers de petites organisations de la société civile et plus de 250 partis politiques, ne peut servir que les intérêts du parti au pouvoir en semant la division au sein des populations», a estimé le diplomate américain.Les 19 recommandations des Etats-Unis au gouvernement camerounais

• (…) les partis d’opposition doivent s’unir s’ils veulent proposer une alternative crédible;

• Elecam doit pouvoir démontrer son indépendance;

• Le Cameroun doit adopter un bulletin de vote unique afin d’empêcher l’achat des voix, l’indisponibilité de certains bulletins et la confusion concernant comment voter;

• La campagne doit s’étendre sur plus de deux semaines pour permettre à tous les partis de défendre leurs projets de société;

• Le parti au pouvoir doit s’abstenir d’utiliser les ressources publiques pour faire campagne, car il se dote d’un avantage injuste en utilisant l’argent du contribuable;

• Le parti au pouvoir doit s’abstenir de susciter la peur en faisant valoir que voter pour l’opposition entraînerait l’instabilité et la guerre civile;

• Le fichier électoral doit être soigneusement nettoyé pour supprimer les noms des personnes décédées et les doublons, et les listes doivent être publiées sur Internet pour permettre à tout le monde de les consulter afin de faire corriger les erreurs;

• Les cartes d’électeurs doivent être biométriques et distribuées bien à l’avance;

• Les bureaux de vote doivent être mieux identifiés bien avant le jour du scrutin;

• Les membres des bureaux de vote et les scrutateurs doivent être mieux formés;

• Les électeurs doivent être mieux formés pour pouvoir comprendre le processus de vote;

• Elecam doit accréditer tous les observateurs;• L’encre doit être indélébile, correctement appliquée, et vérifié;

• Le nombre de bureaux de vote doit être réduit dans les zones urbaines et, pour permettre une meilleure couverture par les responsables des bureaux de vote et les représentants des partis, il faut instituer plus d’un isoloir par bureau de vote;

• Des dispositions supplémentaires doivent être prises pour les électeurs handicapés;
• Les urnes doivent être scellées correctement avant l’ouverture du scrutin;

• Les bureaux de vote doivent fermer suffisamment tôt pour permettre le
dépouillement des voix avec la lumière du jour;

• La couverture médiatique, notamment par
la Crtv, doit être plus équitable;

• Les jeunes doivent être encouragés à voter puisque la plupart des électeurs à l’élection présidentielle semblait être âgés de 40 ans et plus.

Cameroun: la Cour suprême a entériné le vote des morts, accuse l’opposition

YAOUNDE — Le principal parti d’opposition camerounais Le Social Democratic Front (SDF) du leader John Fru Ndi a accusé dimanche la Cour suprême qui a proclamé vendredi la réélection de Paul Biya au pouvoir depuis 1982, d’avoir entériné « le vote des morts ».

« La Cour suprême entérine le vote des morts: voici les preuves de la mise en scène du 21 octobre 2011 (jour de proclamation des résultats) », a écrit le parti dans un communiqué transmis à l’AFP dans la nuit de samedi à dimanche l’AFP.

« Malgré les requêtes avec preuves à l’appui des avocats du SDF, la Cour suprême a décidé de faire le décompte des voix en tenant compte des morts », a ajouté le parti qui avait introduit 9 recours en annulation de la présidentielle. Sept de ces requêtes ont été rejetées et les deux autres ont été retirées.

« Le cas de Andzé Tsoungui Gilbert (ex-vice Premier ministre chargé de l’administration territoriale, Intérieur), décédé le 9 avril 2007 à Bruxelles, est fort illustratif » selon le SDF qui publie une liste d’électeurs comportant le nom de cet ancien ministre. « Que dire alors du vote multiple des vivants quand on sait que le défunt Andzé Tsoungui a voté trois fois? « , s’interroge le SDF. « Le Feu Luc Loe, ancien Dgsn (patron de la police) a également voté au bureau +T+ » installé dans ses anciens à Yaoundé, accuse le SDF.

« Seuls les esprits irrationnels peuvent oser prétendre qu’il y a eu un scrutin véritable au Cameroun. Dire qu’il y avait mascarade, c’est peu dire », a conclu le SDF.

Vendredi, la Cour suprême a annoncé la réélection pour un sixième mandat de Paul Biya, 78 ans, le créditant de 77,98% des voix contre 10,71% pour son opposant historique John Fru Ndi. Lundi, M. Fru Ndi et six autres candidats avaient affirmé qu’ils rejetaient par avance les résultats, appelant les populations à manifester.

« Lors du scrutin (le 9 octobre), de nombreuses défaillances et irrégularités ont été constatées », a estimé samedi le ministère français des Affaires étrangères alors que les Etats-Unis avaient dénoncé la veille des « irrégularités à tous les niveaux ».

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Déesse, 14 ans, plus jeune des candidats au baccalauréat Français 2010

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ROUEN, 4 juin 2010 (AFP) – Le plus jeune des candidats à la session 2010 du baccalauréat est une candidate âgée tout juste de 14 ans, Déesse Dji’Ala, qui est inscrite en terminale S au lycée Camille Saint-Saëns de Rouen, a-t-on appris vendredi auprès du rectorat de l’Académie de Rouen.

 Déesse, fille de Dr Gustave DEMMANO et Florence DEMMANO née MELI FOPA  est née le 20 mai 1996 à Biyem-ssi Yaoundé Cameroun.

« Ma matière préférée, c’est les maths, mais ce n’est pas ma meilleure moyenne, obtenue en anglais. Mes moins bons résultats sont en philo. C’est un peu ennuyeux », commente l’adolescente.
                          La jeune fille est inscrite en terminale S, option mathématiques, « la classe où se trouve les +cadors+ de l’établissement, avec des garçons extrêmement brillants », selon le proviseur du lycée Camille Saint-Saëns, Dominique Desaix. 
                          Selon elle, l’ambiance est bonne dans sa classe de 18 élèves, dont seulement cinq filles.
Le proviseur assure que cette « élève adorable qui devrait être en quatrième » reste « dans leur sillage ». Il estime qu’elle ne devrait « pas être loin d’une mention » à l’issue des épreuves qui commencent le 17 juin.  »C’est une petite gamine qu’on oublie parce qu’elle est exemplaire, ponctuelle et assidue », précise-t-il. Déesse est entrée au lycée Camille Saint-Saëns à l’âge de 11 ans en provenance du collège du Houlme, dans la banlieue ouest de Rouen.
Arrivée en France en 2005, la jeune fille a pris de l’avance dans son cursus scolaire principalement au primaire, qu’elle a effectué au Cameroun, à Yaoundé, a-t-elle expliqué à l’AFP.
Déesse prépare le bac avec sa soeur aînée, âgée de 16 ans, qui est elle aussi en terminale S mais a choisi la spécialité SVT (science et vie de la terre). La plus jeune des trois soeurs a 11 ans… et se prépare à passer en 4e.
Pour Déesse, l’avenir reste encore un peu incertain. « Je voudrais faire médecine, mais j’hésite aussi avec Sciences Po », dit-elle.
« Tout lui est ouvert », commente le proviseur du lycée.


Vendredi 4 Juin 2010

Vendredi 4 Juin 2010

AFP

Niger : la presse étrangère déplore un coup d’Etat “sans surprise”

Posté par sdu le 20 février 2010

 Le porte-parole du Conseil militaire, le colonel Goukoye Abdoulkarim, a précisé vendredi que le président Tandja était sain et sauf. 

Le porte-parole du Conseil militaire, le colonel Goukoye Abdoulkarim, Reuters/REUTERS TV

LEMONDE.FR | 19.02.10 | 12h58  •  Mis à jour le 19.02.10 | 19h29

Vingt-quatre heures après la prise du pouvoir par des militaires dissidents, le sort du président et de ses collaborateurs, capturés par les rebelles, reste incertain. L’issue de ce coup d’Etat, perpétré à la suite d’un référendum controversé autorisant le président Mamadou Tandja à rester au pouvoir pour une durée indéterminée, est tout aussi floue. La presse internationale déplore un coup d’Etat “prévisible”, fruit de l’ambition démesurée d’un président qui, sous prétexte de vouloir “terminer ses chantiers”, n’a pas hésité à manipuler la Constitution nigérienne pour se maintenir au pouvoir au-delà de ce que lui permettait la loi.Actualités Nationales et Internationales

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Niger : la junte assure vouloir rétablir la démocratie

Posté par sdu le 20 février 2010

LEMONDE.FR avec AFP et AP | 19.02.10 | 16h27  •  Mis à jour le 19.02.10 | 19h39

Vingt-quatre heures après avoir renversé le président nigérien Mamadou Tandja et dissous le gouvernement, la junte a donné, vendredi 19 février, des signes de normalisation : elle a annoncé qu’elle s’apprêtait à relâcher des ministres, que le président, détenu dans une caserne, était sain et sauf, qu’elle allait lever le couvre-feu et rouvrir les frontières terrestres et aériennes du pays. Le chef de la junte a également annoncé qu’il ouvrirait sous peu des discussions avec des responsables sur les priorités du pays, mais sans évoquer de calendrier électoral.

Les hommes du coup

La junte militaire a pour président le chef d’escadron Salou Djibo. Né en 1965, le nouvel homme fort de Niamey a reçu sa formation militaire en Côte d’Ivoire, en Chine et au Maroc. Il dirige depuis cinq ans l’une des plus importantes garnisons de la capitale. Certains de ces officiers dirigent les garnisons de la capitale et ont participé aux précédents coups d’Etat de 1996 et 1999.

Parmi eux, le colonel Djibrilla Hamidou Hima, puissant commandant de la zone militaire de défense numéro 1, qui couvre plusieurs régions de l’Ouest, dont Niamey. Surnommé “Pelé”, en raison de sa passion pour le football, il est également le président de la Fédération nigérienne de football. Il fut le numéro deux de la junte dirigée par le commandant Daouda Malam Wanké, qui avait renversé le président Ibrahim Baré Maïnassara en avril 1999. Le coup fut suivi de l’élection présidentielle remportée par Mamadou Tandja.

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Coup d’Etat au Niger, le président arrêté

Posté par sdu le 19 février 2010

18 FEV. 2010
© Correspondance 

Des militaires ont arrêté jeudi le président nigérien, Mamadou Tandja, lors d’un coup d’Etat dirigé par un officier, le commandant Adamou Harouna, a-t-on appris de trois sources militaires. 

Une source diplomatique française avait peu après déclaré : “Il y a encore un peu de confusion, mais il semblerait que le président Tandja ainsi que ses ministres, qui sont retenus dans un autre endroit, soient aux mains des mutins.” Voix du Sahel, la radio d’Etat a suspendu ses programmes pour diffuser de la musique militaire dès 18 h 40. Lors des coups d’Etat de 1974, 1996 et 1999, la radio d’Etat avait diffusé de la musique militaire avant que les mutins ne prennent la parole sur ses ondes. En milieu d’après-midi, les militaires ont attaqué le palais présidentiel de Niamey à la fin d’un conseil des ministres. Pendant plusieurs heures, des soldats étaient déployés autour du palais présidentiel et dans les rues adjacentes, et des témoins ont affirmé avoir vu les dépouilles de plusieurs d’entre eux. “Il y a une tentative de coup d’Etat”, a déclaré à Paris un responsable français, qui a requis l’anonymat.Lire la suite… »

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Nigeria: La longue marche vers un Pésident de la République fédérale par l’intérim

Posté par sdu le 16 février 2010

DOUALA – 12 FEV. 2010
©
Christophe Mvondo
|
La Nouvelle Expression 

Jonathan Goodluck est depuis mercredi, le président par intérim de la République fédérale du Nigéria. Mais l’aboutissement du processus, pourtant prévu dans la constitution, n’est pas allé de soit.

Il a fallu du temps pour que les autorités nigérianes et les institutions qu’elles incarnent décident de constater l’incapacité du président Umaru Yar’Adua à gouverner le pays alors qu’il est interné depuis le mois de novembre 2009 à Jeddah en Arabie Saoudite. La Constitution nigériane, ne prévoit pas la destitution d’un président malade soigné à l’étranger. Conséquence, ni l’Assemblée nationale, ni le Sénat, ni la Haute Cour, aucune de ces institutions ne peut démettre le président de ses fonctions. La clé du problème se trouve dans les articles 144 et 145 de la Constitution. Ces articles stipulent que soit c’est le président lui-même qui écrit pour transférer ses pouvoirs au vice-président, soit les deux tiers du gouvernement adoptent une résolution pour constater son incapacité à gouverner. Après de nombreuses tergiversations et des hésitations du gouvernement, la Constitution est finalement respectée. Goodluck Jonathan le vice-président assume l’intérim en attendant que le président de la République se rétablisse à moins de deux ans de la fin de son mandat. L’Union africaine n’a pas attendu pour féliciter les autorités nigérianes. Le communiqué de l’UA, le président de la Commission de l’Union Africaine se félicite du fait que « le Gouvernement et le peuple du Nigeria ont, une fois de plus, trouvé une solution à une situation politique délicate et sensible en respectant les dispositions constitutionnelles et juridiques en vigueur, sans avoir eu recours à des moyens violents ou anticonstitutionnels ». Pour Jean Ping, cette nomination en douceur « témoigne également du fait que les intérêts supérieurs de la nation ont primé sur toute autre considération (…), le Nigeria a, une fois de plus, démontré qu’il met en pratique ce qu’il prône sur le continent, et, ce faisant, a contribué à la consolidation de l’attachement de l’UA au respect de l’ordre constitutionnel et son rejet du recours à des moyens anticonstitutionnels pour résoudre des problèmes politiques en Afrique ». 

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Immensément riche, il décide de se séparer de sa fortune… pour le bonheur !

Posté par sdu le 10 février 2010

Closer Closer.fr

Mr Rabeder, 47 ans, un businessman Anglais, a pris une grande décision. Lire la suite l’article

Il a en effet décidé de se séparer du fruit de ses dures années de labeur, à savoir… sa fortune !

Ainsi, il a mis en vente sa luxueuse villa (avec lac et vue imprenable sur les Alpes) pour 1,6 millions d’euros, ainsi que : sa résidence de 17 hectares en Provence, estimée à 700 000 euros, ses 6 avions planeurs à 400 000 euros et son Audi A8, cotée à l’argus 50 000 euros.

Ces signes extérieurs de richesse, Mr Rabeder n’en veut plus. “Mon idée principale est de ne plus rien laisser derrière moi. Je me suis rendu compte qu’au final l’argent était contre-productif. Et que pire que tout, il ne m’apportait pas du tout le bonheur… au contraire même” a-t-il déclaré au Daily Telegraph.

Il prévoit même de retourner vivre très modestement, dans un petit studio. L’intégralité de l’argent récolté sera reversée à des associations caritatives, en Amérique Latine.

“Pendant très longtemps, j’ai cru que l’argent ne pouvait apporter que du bonheur. Je viens d’une famille très très pauvre où la valeur ‘travail’ était très importante (…) Mais récemment, j’ai testé un truc fou : dépenser tout ce que je pouvais dépenser pendant trois semaines, dans des voyages à travers le monde. C’est horrible ! Toutes les personnes que j’ai fréquentées n’ont jamais été ‘vraies’ avec moi. J’avais l’impression que nous étions tous, entre privilégiés, des ‘acteurs’. Que rien n’était vrai. Il n’y avait aucune connexion.”

Depuis qu’il a pris cette décision, Mr Rabeder se sent aujourd’hui “plus libre”.

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Yaoundé : Quand le Crédit foncier du Cameroun se dessaisit de ses comptes-chèques

Posté par sdu le 6 février 2010

Le jour

Jeudi, 04 Février 2010 21:32

Écrit par Bama Michel 

Cette opération relance le débat sur la nature des fonds gérés par cet établissement. Le 18 septembre 2009, le directeur général du Crédit foncier du Cameroun, Camille Ekindi, a signé une lettre circulaire indiquant que le Cfc se dessaisit de ses comptes-chèques au profit des banques commerciales.

« Le Cfc s’est engagé dans un processus de cession de son portefeuille de comptes-chèques aux banques commerciales de la place. A cet effet, ceux des clients n’ayant pas des engagements dans les livres Cfc et ne souhaitant pas être dans le portefeuille des banques commerciales ne relevant pas de leurs choix sont invités à prendre attache avec leurs gestionnaires pour les procédures relatives à la clôture de leur compte », indiquait le message de Camille Ekindi. Le Dg du Cfc expliquait alors que le Cfc recentre ses activités « afin de lui permettre de remplir pleinement ses missions de promotion et de financement de l’habitat social ». Des sources concordantes indiquent que cette décision faisait suite à la demande de la Cobac qui accusait le Cfc de faire une concurrence déloyale aux banques commerciales locales.
Le Crédit foncier du Cameroun a d’ailleurs lancé, le 13 août 2009, un avis d’appel d’offres national en vue de l’évaluation de son portefeuille bancaire et la détermination des modalités de sa cession aux banques commerciales. La participation à cet appel d’offres avait été réservée à quatre cabinets sélectionnés à la suite d’un appel à manifestation d’intérêt lancé le 1er octobre 2008. A savoir, Auditech Consulting, Bekolo & Partners Audit Consulting, Cabinet Mekis et Cabinet Best. C’est dans cette liste qu’a été sélectionné le cabinet retenu pour l’évaluation du portefeuille bancaire et la détermination des modalités de sa cession.
Cette opération a ressuscité le débat sur la nature des fonds gérés par le Crédit foncier du Cameroun. Le procès qui a vu l’ex-directeur général de cet établissement ainsi que certains de ses collaborateurs condamnés à de lourdes peines de prison avait en effet donné lieu à l’un des échanges nourris sur la nature des fonds gérés par le Cfc. L’accusation soutenait qu’il s’agissait de deniers publics, ce que contestaient les avocats de la défense pour qui ces dépôts étaient des fonds privés. Ils ne comprenaient pas alors que leurs clients soient condamnés pour détournement de fonds publics. L’ex-chef de caisse du guichet financier au Cfc de Douala, Michel Bama, qui en est à son quarante-sixième mois de détention à la prison centrale de Kondengui dans le cadre de cette affaire, a saisi l’opportunité de la sommation de la Cobac pour décider de nous écrire (lire ci-dessous l’intégralité de sa correspondance).

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Gabon : Ali Bongo élu; un “hold up électoral”.

Posté par sdu le 3 septembre 2009

LE MONDE .fr| 03.09.09 | 12h59 .  Libreville, envoyé spécial

Un coup de force a transformé, jeudi 3 septembre, l’élection présidentielle gabonaise, jusque-là paisible, en l’objet d’un affrontement politique majeur, sur le terrain politique et probablement dans la rue. Le président de la commission électorale chargée de valider les résultats, a clôturé, contre l’avis de l’opposition, la réunion plénière de cette instance, jeudi 3 septembre au matin, pour transmettre au ministre de l’intérieur des chiffres qui sont vigoureusement contestés par l’opposition.

Selon ce résultat proclamé par le ministre Jean-François Ndongou, Ali Bongo a obtenu 41,73 % des suffrages lors du vote à un seul tour de dimanche dernier. Le fils d’Omar Bongo, mort en juin après avoir régné pendant 42 ans sur le Gabon, a, selon ces chiffres, nettement battu ses deux principaux adversaires, Pierre Mamboundou (25,22 %) et André Mba Obame (25,88 %).

Deux heures avant cette proclamation, les forces de l’ordre ont évacué à coups de matraques les abords de la Cité de la démocratie où un millier de partisans de l’opposition étaient rassemblés depuis la veille dans l’intention de “faire échec au hold up électoral”. Au cours de cette évacuation, Pierre Mamboundou, l’un des principaux rivaux d’Ali Bongo a été blessé au visage, selon son entourage.

Dès la veille de la proclamation des résultats, le pouvoir ne cachait pas son impatience d’annoncer la victoire d’Ali Bongo, que ses partisans fêtaient déjà en musique mercredi soir à son quartier général. Symbole d’un retour à la préhistoire démocratique ? La première chaîne de télévision publique gabonaise a interrompu dans la nuit de mercredi à jeudi, la diffusion du film “Jurassic park 2″, pour annoncer, quatre jours après le vote, que les résultats de l’élection présidentielle ne pouvaient toujours pas être rendus publics.

Alors que les Gabonais attendaient dans une tension grandissante cette publication prévue pour la veille au soir, la commission électorale était agitée par le vif conflit opposant les candidats sur la question de la fraude. “Il n’y a rien de dramatique”, s’était efforcé de rassurer René Aboghé Ella, président de la commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) au cours de cette courte séquence télévisée rediffusée chaque demi-heure.

Le magistrat avait justifié le retard par “une certaine difficulté à s’accorder sur la procédure de validation des résultats”. A l’entendre, le conflit serait dû à l’exigence qu’a l’opposition de faire valider les procès-verbaux du vote par l’instance “plénière” de la Cenap dont la réunion avait commencé à 19 heures mercredi, avec dix heures de retard. “D’aucuns [les opposants] estiment à tort que la plénière est compétente pour regarder certains PV établis par les bureaux de vote ”, avait déclaré M. Aboghé Ella, en assurant que le rôle de cette instance se limitait à “centraliser et compiler les résultats”, la Cour constitutionnelle étant, elle, chargée du contentieux électoral.

Mais “si nous ne trouvons pas de terrain d’entente, avait menacé le magistrat, nous ferons jouer les dispositions qui permettent au bureau [de la Cenap, où le pouvoir dispose d'une majorité] de trancher la question”. Ce qui a été fait un peu plus tard dans la matinée.

“BATAILLE DES PV”

En réalité, la “petite incompréhension” qu’il a évoquée concerne ni plus ni moins que la question de l’authenticité des PV du vote. L’opposition accuse le camp d’Ali Bongo, qui dispose des leviers de l’Etat, d’avoir falsifié ces documents. Selon elle, certains gouverneurs de provinces auraient convoqué des présidents de bureaux de vote pour leur faire signer, moyennant finances, des PV favorables au fils du président Bongo. Ces accusations sont catégoriquement démenties dans l’entourage d’Ali Bongo.

De telles pratiques, considérées comme courantes du temps d’Omar Bongo, ne pouvaient guère être combattues jusqu’à ce qu’une loi de 2006 impose la remise des PV aux représentants de tous les partis politiques juste après le dépouillement. Ce texte, qui s’applique pour la première fois à l’élection en cours, est à la base de la “bataille des PV” qui fait rage depuis le scrutin.

L’opposition affirme détenir des procès-verbaux qui démentent la victoire revendiquée par M. Bongo junior. Dans son esprit, la réunion plénière de la Cenap devait être consacrée à la confrontation de ces documents et à la validation de leur authenticité. C’est apparemment ce qu’a refusé le président de cette institution.

Un autre conflit porte sur la participation : l’opposition accuse le pouvoir d’avoir gonflé la participation dans les provinces favorables à son candidat et de l’avoir minorée ailleurs, notamment grâce à des listes électorales surdimensionnées et fantaisistes.

Le conflit ouvert qui a éclaté à la Cénap dans la nuit de mercredi à jeudi, n’est que la face juridique d’un affrontement politique qui pourrait se prolonger dans la rue. Dès mercredi matin, l’opposition a appelé ses militants à se rassembler. “On ne veut pas d’Ali. On en a marre de la famille Bongo”, scandaient, mercredi soir, des manifestants rassemblés aux abords du siège de la commission électorale.

Certains slogans anti-français ont été entendus, mais de nombreuses personnes s’interposaient pour les contredire et éviter les incidents. Sous un abribus, assis publiquement au coude à coude pour la première fois depuis le début de la campagne, les adversaires d’Ali Bongo étaient présents à ce “sit in”.

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Gabon. Mamboundou affirme avoir gagné les élections

Ouest-france.fr; mardi 01 septembre 2009

Joint par téléphone par la rédaction de Ouest-France, à 17h30, Pierre Mamboundou affirme avoir gagné les élections gabonaises. « Je peux vous faire parvenir le document qui atteste que nous avons gagné les élections. En tous cas, ceux qui nous suivent sont tellement loins qu’ils ne peuvent pas nous rattraper », explique-t-il.

39,15% pour Mamboundou ?

Il a ainsi détaillé des chiffres, qui seraient issus de différents procès verbaux. « Monsieur Ali Bongo a 32 557 suffrages exprimés, soit 28,9%. Monsieur Obame, 30 579 suffrages, soit 26,77% et Pierre Mamboundou 44 729 suffrages exprimés, soit 39,15%. Avec ces écarts comment voulez-vous que Obame et Bongo affirment qu’ils aient gagné les élections ? »

« Je lance un défi aux autres candidats de pouvoir produire des documents opposables avec des chiffres incontestables qui leur permettent d’affirmer qu’ils ont gagné les élections », poursuit-il.

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR PHILIPPE CHAPLEAU

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Modification constitutionnelle au Cameroun: Vers la réinstauration du poste de vice-président de la République

Posté par sdu le 18 août 2009

YAOUNDE – 18 AOUT 2009
© Michel Michaut Moussala, Aurore Plus

Au cours de son récent séjour officiel en terre française, Paul Biya s’est vu imposer par son homologue Nicolas Sarkozy la création d’un poste de vice-président de la République avec droit d’achever le mandat de l’actuel locataire du palais d’Etoudi au cas où ce dernier serait contraint de partir pour une raison ou une autre.

 

Le problème le plus difficile ne sera pas la modification de la constitution mais de trouver l’homme ou la femme anglophone ou un originaire du Grand Nord pour occuper ce poste.

Echaudés par ce qui s’est “passé en Côte d’Ivoire après le décès de Félix Houphouët Boigny en 1993, au Togo après la mort brusque d’Etienne Eyadema Gnassingbe où son fils Faure a pris le pouvoir après un simulacre d’élection en avril 2005 et inquiets de ce qui pourrait se passer au Gabon si Ali Ben Bongo Ondimba gagne le scrutin présidentiel du 30 août courant, succédant ainsi à son père El Hadj Omar Bongo Ondimba décédé le 8 juin 2009 après 42 ans de règne absolu, la droite française et son corollaire que sont les milieux d’affaires veulent d’une transition démocratique paisible au Cameroun dans le seul but de préserver leurs intérêts.

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Gabon: Nicolas Sarkozy à Rose Francine Rogombé: « Il appartient aux Gabonais, et à eux seuls, de choisir leur avenir »Libreville, 18 août (GABONEWS) - Le président français, Nicolas Sarkozy, dans une correspondance publiée ce mardi dans le quotidien l’Union, a précisé à l’intension de son homologue gabonais, Rose Francine Rogombé, à l’occasion de la célébration du 49ème anniversaire de l’accession du Gabon à l’indépendance qu’« Il appartient aux Gabonais et à eux seuls de choisir leur avenir ».  Texte intégral« Madame la présidente,La fête nationale de la République du Gabon m’offre l’occasion de vous adresser, ainsi qu’à tous vos compatriotes, mes plus sincères félicitations et mes vœux de prospérité et de réussite.Au moment où votre pays vit un tournant de son l’histoire, je tiens à vous dire toute l’importance que la France attache à ce que le Gabon et les Gabonais réussissent le processus de transition politique dans lequel ils sont aujourd’hui engagés. Il appartient aux Gabonais, et à eux seuls, de choisir leur avenir.« Soyez assuré de l’amitié fidèle de la France, fondée sur un respect mutuel et un dialogue toujours ouvert. Je vous prie d’agréer, madame la présidente, l’assurance de mes respectueux hommage ».Le Gabon qui a célébré lundi sa fête nationale, est engagé dans une campagne électorale en vue de l’élection du quatrième président de la République qui succèdera à madame Rose Francine Rogombé, devenu chef de l’Etat conformément à la Constitution après le décès d’Omar Bongo Ondimba, le 8 juin dernierArticle Publié le:   18/08/2009  à:   15:35:42  Par: Christian IPEMOSSO (Gabonews.ga)
 

Succession de Paul Biya: Et si l’histoire du G11 vous était (encore) contée

Posté par sdu le 20 août 2009

YAOUNDE – 19 AOUT 2009
©
Charles Nwé | La Nouvelle

Présenté par certains comme une nébuleuse, le G11 est une réalité ayant une forte emprise sur tous les secteurs de la vie nationale. Evocation…

2011. C‘est l’année au cours de laquelle devrait se tenir les prochaines élections présidentielles au Cameroun. Si la Constitution n’avait pas été révisée, levant de fait le verrou de la limitation des mandats, le président de la République, Paul Biya, n’aurait pas eu l’opportunité de se présenter à ce scrutin. En tout cas, dans son entourage, il y a belle lurette que ses collaborateurs parmi les plus proches s’organisaient déjà pour se positionner en ordre de bataille pour sa succession. C’est ainsi que ces jeunes collaborateurs du chef de l’Etat ont été étiquetés comme appartenant à la génération 2011 qui planifiaient ainsi prendre le pouvoir en 2011, d’où la dénomination de G11 qui les colle si bien à la peau.  En clair, il s’agit de cette génération de jeunes cadres de l’administration qui se présentent comme étant des ” quadra ” à leur arrivée aux affaires, notamment au gouvernement, il y a quelques années. Ce sont donc des ministres de la République, des hauts cadres de l’administration, des hommes d’affaires qui estimaient, en toute légitimité prendre les rênes du pouvoir en 2011, pouvoir autour duquel ils gravitaient déjà. Parmi les têtes de file de cette génération 2011, figure en bonne place Polycarpe Abah Abah et Jean Marie Mebara.  Si ces 2 personnages n’ont rien de commun sur le plan de l’idéologie politique, l’on pense que de manière occasionnelle, ils pouvaient se mettre ensemble et concocter secrètement des stratégies de prise de pouvoir. S’agissant précisément de Jean Marie Atangana Mebara, sa position de secrétaire général de la présidence de la République – un poste qui a fait rêver plus d’un – le prédestinait à jouer le beau rôle. D’ailleurs, nos sources racontent que pour trouver une alternative à l’œuvre de Machiavel, ” Le prince “, Jean Marie Atangana Mebara s’était alors procuré le livre de Sophie Coignard et de Marie-Thérèse Guichard intitulé ” Les bonnes fréquentations, Histoire secrète des réseaux d’influence “. C’était d’ailleurs un cadeau d’un de ses proches parents, acheté au Drugstore Publicis du rond point des Champs-Elysées. L’application locale de cet ouvrage n’a pas tardé à se mettre en place. Pour se faire, des réunions sont organisées les jeudis et non les mercredis comme indiqué dans le livre. Le recrutement des jeunes cadres est lancé pour que ceux-ci occupent les postes stratégiques et juteux de l’administration. On comprend dès lors qu’il est question de se faire un trésor de guerre consistant.  DémarcheEn réalité, quand on parle de G11, ce n’est point de la fiction. Il s’agit bel et bien d’une poignée de personnes physiques qui occupent toutes les strates de l’administration et qui sont soudées autour des concepts comme la Franc maçonnerie, l’Eboka, l’homosexualité et qui établissent des liens spirituels qui impliquent solidarité et obéissance. Dans le même temps, la stratégie consistait également à couper le chef de l’Etat de toutes les réalités, malgré les bulletins de renseignements concoctés par les services compétents. Des sources proches de la présidence de la République se souviennent encore de ce phénomène de trucage des notes de renseignements savamment mitonnées au secrétariat général de la présidence de la République pour salir des personnalités loyales vis-à-vis du chef de l’Etat.Lire la suite… »

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Afrique: Désintégration des souverainetés nationales et une recolonisation civile

Posté par sdu le 11 août 2009

Par Pierre Franklin Tavares : Le monde diplomatique Edition imprimée

Pourquoi tous ces coups d’Etat en Afrique ?  L’Afrique subit avec une acuité particulière les déstabilisations politiques et sociales dues à la mondialisation. En effet, déjà fragiles, les jeunes Etats indépendants ont hérité d’une souveraineté chancelante que la domination des multinationales et la dislocation des sociétés sous l’effet des politiques d’ajustement structurel ont achevé de réduire à néant. Ainsi, la puissance publique devient une fiction dont on cherche à tirer profit et le coup d’Etat un mode naturel de conquête du pouvoir.  Par Pierre Franklin Tavares Coups d’Etat en Guinée-Bissau (septembre 2003) et à Sao-Tomé- et-Principe (juillet 2003), tentatives de putsch au Burkina Faso et en Mauritanie (octobre 2003), renversement de M. Charles Taylor par une rébellion au Liberia (août 2003), remous politiques au Sénégal (année 2003), déstabilisation de
la Côte d’Ivoire (depuis septembre 2002)… l’Afrique de l’Ouest semble s’être durablement installée dans la crise politique. Et si certains pays y échappent, parmi lesquels le Cap-Vert, le Ghana et le Mali, pour combien de temps seront-ils à l’abri des secousses ? Au total, l’Afrique de l’Ouest se trouve au bord de l’effondrement général. 
Les crises actuelles apparaissent d’une tout autre nature que celles qui affectaient les Etats africains dans les années qui ont suivi les indépendances. Aux luttes idéologiques de la guerre froide ont succédé une double déstabilisation en raison de l’insertion à marche forcée dans la mondialisation économique, d’une part, et, d’autre part, de la démocratisation improvisée d’Etats sans moyens. Ces deux phénomènes ont abouti à délégitimer les constructions nationales naissantes et à rendre purement fictive la souveraineté de ces pays. Par une « ironie tragique », plusieurs phénomènes de nature très différente ont conjugué leurs effets déstabilisateurs : la fin de l’affrontement Est-Ouest, qui structurait la géopolitique africaine ; l’improvisation par les bailleurs de fonds d’une injonction démocratique mal maîtrisée (relayée par le discours de François Mitterrand à
La Baule en 1990) (1) ; le nouveau cadre macroéconomique ultralibéral – privatisations sauvages, programmes d’ajustement structurel incohérents et drastiques, plans sociaux déguisés, exploitation éhontée de la main-d’œuvre, prix dérisoires des matières premières et fraudes, mesures commerciales désavantageuses, etc. (2) ; les interventions sauvages des multinationales occidentales et de puissantes banques orientales ; l’explosion de la dette ; les visées de certains Etats africains (interventions au Tchad et activisme « panafricaniste » de
la Libye, par exemple) (3) ; la déconcertante absence de culture générale de nombreux dirigeants politiques du continent noir avec son corollaire, le manque de vision (y compris à court terme) ; la corruption des petits et des grands fonctionnaires ; le trafic d’armes ; etc. Autant de maux qui ont fini par faire s’effondrer un continent déjà bien fragilisé. 
Tous les indicateurs macroéconomiques, sociaux et sanitaires se sont dégradés depuis les années 1980, éradiquant les classes moyennes et suscitant de profondes tensions sociales. L’Afrique de l’Ouest s’est appauvrie : tous les produits intérieurs bruts se sont détériorés, la croissance promise par les bailleurs de fonds n’est pas au rendez-vous : elle est même passée de 3,5 % en moyenne en 1975 à 2 % en 2000 (4). Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) fait état d’une « dégradation sans précédent » des indicateurs de développement humain (5).Lire la suite… »

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Cameroun: Christian Tumi “Je conseillerais à Paul Biya de ne pas se représenter en 2011″

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L’archevêque de Douala s’est exprimé hier sur les ondes de Rfi sur la démocratie au Cameroun, sur la visite du  pape et sur l’Eglise en Afrique.Le prédécesseur de Benoît XVI, Jean-Paul II, ne faisait pas mystère sur son attachement à l’Afrique.[…]Si j’étais le président actuel, je dirais que j’ai fait réviser la constitution pour le bien du pays. Je ne serais pas candidat en 2011. Les propos du cardinal Tumi ont été retranscrits par Beaugas-Orain Djoyum, journaliste au quotidien Le Jour/ CamerounLire la suite… »

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Dominique Strauss-Kahn: le patron du FMI prône les valeurs socialistes pour sortir de la crise.

 DSK Patron FMI  

Dominique Strauss-Kahn, le patron du FMI

Invité pendant plus d’une heure trente de l’émission A Vous De Juger sur France 2, le directeur général du FMI s’est imposé en tant qu’économiste. S’il a laissé espérer une sortie de crise, DSK a soigneusement évité toutes les questions sur son avenir français.

Face à Arlette Chabot, Dominique Strauss-Kahn s’est posé jeudi soir en pédagogue de la crise, et a prôné les valeurs socialistes. Mais tenu par son contrat de travail (qui lui interdit de s’immiscer dans la vie politique de quelque pays que ce soit), il n’a pas lâché mot sur ses ambitions nationales.


Au fait des bruits de couloirs du Landerneau hexagonal, il balayé d’emblée l’éventualité d’être nommé prochainement chef du gouvernement par Nicolas Sarkozy: «J’ai entendu cette rumeur, ce n’est pas sérieux, on ne sortira pas de la crise par la combinaison politique. On sort de la crise en mettant en oeuvre des politiques», a-t-il asséné.

Se voulant rassurant tant sur sa détermination que sur ses facultés, celui qui dirige la prestigieuse institution internationale depuis septembre 2007 a assuré: «moi j’exerce mon mandat, je le fais au FMI, j’essaie de le faire du mieux que je peux». «Je joue mon rôle. Que les autres jouent le leur», a-t-il glissé, incisif.

Alors que sa venue sur le plateau d’une émission politique phare avait ravivé des spéculations sur son retour dans l’arène politique, DSK a soigneusement évité toutes les questions un peu trop personnelles de Miss Chabot. «Est-ce agréable de voir qu’on ne vous oublie pas et qu’on réfléchit toujours à votre destin?». «Peut-être à ma place», a t-il répondu laconiquement.

Devant une question insistante sur l’opportunité du bouclier fiscal en France, M. Strauss-Kahn a répliqué, un sourire narquois aux lèvres: «Vous avez raison d’essayer, vous n’y arriverez pas!».

En revanche, le patron du FMI a revendiqué son identité socialiste «évidemment, comme avant». Et d’ailleurs, selon lui, «c’est une crise des valeurs dans laquelle on est», «une crise de l’avidité», «une crise de la dérégulation».Il faut «retrouver des valeurs de solidarité, des valeurs sociales-démocrates, des valeurs socialistes. C’est une victoire idéologique de la social démocratie qui est en train de se passer aujourd’hui», a-t-il commenté. Lire la suite… »

Le pape quitte Yaoundé pour l’Angola en insistant sur la mondialisation

Martine NOUAILLE (AFP) 20 Mars 2009

papeavantsondpartpourlangola.bmp

Benoît XVI à Yaoundé avant son départ pour l’Angola le 20 mars 2009 

 Après une visite ternie par une polémique sur le préservatif, le pape Benoît XVI a quitté vendredi le Cameroun pour l’Angola, seconde étape de son voyage en Afrique, en insistant sur les effets néfastes de la mondialisation sur l’AfriqueLire la suite… »

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Religion: Le Pape Benoit XVI est à Yaoundé !

 

YAOUNDE – 17 MARS 2009
©
Jean-Bruno Tagne, Cameroon-Info.Net 

Dans un discours prononcé à sa descente d’avion, le souverain pontife a affirmé que l’Eglise ne peut pas rester indifférente à la corruption et aux abus de pouvoir… 
  
C’est à 16 h que l’avion d’Alitalia ayant à son bord le pape Benoit XVI s’est immobilisé sur le tarmac de l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen. Au bas de la passerelle pour accueillir le pape, le président de la République, Paul Biya et son épouse, les membres du corps diplomatique, les membres du gouvernement, les autorités religieuses et de nombreux fidèles.  

Le pape est accueilli par des cris de joie et des chants spécialement composés pour sa visite. Le pas lent et toujours accompagné de Paul et Chantal Biya, Benoit XVI fait des gestes de la main en guise de salutation à la foule, avec le sourire qui ne le quitte pas. 

  paperondpointcentralyd1.bmpLe Pape au rond point de la Poste Centrale – © Cameroon-Info.Net Lire la suite… »

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Les messages brouillés du Pape en Afrique

Par Jean-Marie Guénois, envoyé spécial à Yaoundé et à Luanda:  23/03/2009 

L'arrivée de Benoît XVI dimanche à Cimangola, dans la banlieue de la capitale angolaise Luanda, où des centaines de milliers de fidèles s'étaient rassemblés pour assister à la messe célébrée par le Pape.
L’arrivée de Benoît XVI dimanche à Cimangola, dans la banlieue de la capitale angolaise Luanda, où des centaines de milliers de fidèles s’étaient rassemblés pour assister à la messe célébrée par le Pape. Crédits photo : AFP

Les déclarations de Benoît XVI sur le sida ont scandalisé l’Occident alors que son propos engagé pour la paix et la justice en Afrique a été très apprécié là-bas.

coeur- Les Pygmées du Cameroun ont tout compris. En offrant, vendredi matin, une tortue vivante à Benoît XVI, ils ont voulu honorer «la sagesse» du visiteur puisque cet animal symbolise, à leurs yeux, cette vertu. Mais ces redoutables chasseurs donnaient au Pape un autre symbole, celui de la carapace ! Durcie par l’âpreté de l’Afrique, mais joliment tuilée par la nature, elle n’était pas de trop pour affronter les turbulences de ce premier voyage de l’hôte blanc sur le continent noir.

On l’a vu en effet sourire, souffrir et… sortir souvent un mouchoir de sa manche pour s’éponger le front comme un travailleur à la peine. Il faisait très chaud pour le pape bavarois, mais l’atmosphère morale du voyage, commencé mardi par le Cameroun et continué vendredi par l’Angola, s’est révélée très pesante. Joseph Ratzinger, qui fêtera ses 82 ans mi-avril rentre, épuisé, lundi soir à Rome.

Carapace ne veut pas dire armure. Benoît XVI et son entourage ont ainsi été intimement choqués et peinés d’apprendre, deux heures après la fin de sa rencontre avec les jeunes, samedi après-midi à Luanda, capitale de l’Angola, que deux d’entre eux, «dans une bousculade à l’entrée du stade» étaient morts pour le voir et quarante autres avaient été blessés dans les mêmes circonstances.

Une autre version non officielle, mais reçue de scouts chargés du service d’ordre, directement témoins parlait, elle, de «déshydratation». Les malaises se succédaient et les civières allaient et venaient à un rythme impressionnant, samedi après-midi devant le podium du Pape. Des groupes de jeunes se sont mêmes violemment accrochés pour de malheureuses bouteilles d’eau qui manquaient effectivement… À 16 heures, ils étaient dans la cuvette du stade depuis 7 heures du matin. Et aucun nuage dans le ciel n’adoucissait le soleil tropical.

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shim

FEVRIER 2009

 

Cameroun: la manifestion (l’agitation) continue

Posté par sdu le 16 février 2009

par  RFI; Article publié le 27/02/2008 Dernière mise à jour le 29/02/2008 à 00:59 TU http://www.rfi.fr/actufr/articles/098/article_63283.asp

Le président camerounais Paul Biya a déclaré mercredi soir dans une allocution télévisée que les manifestations étaient organisées par ses opposants et qu’elles avaient pour but de le renverser. Dans un climat social dégradé, les violences se sont poursuivies mercredi en dépit de la fin de la grève. En effet, après avoir signé avec les autorités un accord de révision des prix du carburant, les syndicats de transporteurs ont appelé à la reprise du trafic mardi soir. Des tentatives de reprise d’activité ont été notées par-ci par-là dans les grandes villes, m ais elles ont été rapidement découragées par des manifestants. Des témoins ont signalé encore des coups de feu à Douala et à Yaoundé. Un premier bilan des victimes a été dressé par l’AFP et fait état d’au moins 17 personnes tuées depuis le début des manifestations, samedi dernier. En marge de la grève des transporteurs et des protestations contre la vie chère, se développe aussi l’opposition au projet de révision de la Constitution qui permettrait au président Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, de briguer un nouveau mandant présidentiel en 2011.

lesmanifestantsdelafinfvrier2008.bmp 

Les manifestants brandissent des pancartes avec les prix qu’ils souhaitent obtenir.
(Photo : Reuters)

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Cameroun Crtv : Mendo Ze condamné pour 2,616 milliards Fcfa

Posté par sdu le 16 mars 2009

shim
YAOUNDE – 9 FEVRIER 2009
© Christophe Bobiokono, Mutations

La Commission de discipline budgétaire et financière s’est prononcée sur le cas de l’ex-Dg.

 

Il avait le pas lourd et la tête basse, dans la soirée de jeudi dernier, au moment de partir du Contrôle supérieur de l’Etat. Le Conseil de discipline budgétaire et financière (Cdbf), devant lequelle il comparaissait, venait en effet de rendre sa sentence sur son cas. Selon le Communiqué de presse rendu public le lendemain, 05 février 2009, et signé par Siegfried David Etamé Massoma, ministre chargé du Contrôle supérieur de l’Etat et président du Cdbf, Gervais Mendo Ze, ex-directeur général de la Cameroon Radio Television, a été constitué “débiteur envers le Trésor public de la somme de 2,616 milliards Fcfa représentant le préjudice causé à la Crtv”. Une amende spéciale de deux millions Fcfa lui a été infligée. Et le Cdbf a prononcé à son encontre, pour une durée de cinq ans, “la déchéance de l’article 14 alinéa 1(a) […] de la loi relative au contrôle des ordonnateurs, gestionnaires et gérants de crédits publics des entreprises d’Etat”. Ce qui signifie que M. Mendo Ze est interdit pendant cette période d’assumer des fonctions de gestionnaire et d’ordonnateur de crédits dans un service public, organisme public ou parapublic ou dans les entreprises d’Etat.

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La semaine anticoloniale du samedi 14 au mardi 24 février 2009

Posté par sdu le 21 mars 2009

« Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront à glorifier le chasseur » (proverbe africain). – Voila pourquoi, entre autre, l’histoire coloniale si peu glorieuse pour les pays du nord dit démocratiques est déformée si ce n’est purement et simplement ocultée. C’est, entre autre, parceque le travail de mémoire n’a pas été fait que le colonialisle, une forme particulièrement violente de cette malédiction qu’est l’exploitation de l’homme par l’homme, base naturelle du capitalisme prédateur dont la crise qui s’annonce est la dernière illustration. Il ne suffit pas d’en rejetter la responsabilité sur les classes exploiteuses de l’époque pour se rassurer. Notre époque génère des formes de colonialisme tout aussi inexcusables : pillage des ressouces minières, esclavagisme indirecte par l’orgnisation de la dette, incitation à la violence par la vente d’arme, provocation des famines par spéculation sur la nourriture des plus pauves, etc. . C’est l’objectif de la semaine anticoloniale, du 14 au 24 février de d’aider à prendre conscience de ce qu’est le colonialisme d’hiers et d’aujourd’hui afin d’éviter un monde invivable à nos enfants. Les evènement antillais de ces dernières semaine en sont une illustration. S’il ne sont pas pris en compte dans cette semaine anticoloniale, ce n’est pas que les organisateurs n’aient pas conscience de l’origine coloniales du malaise mais qu’un collectif aussi large que celui de la semaine ne peut réagir à chaud et sans concertation préalable. Rens. sur www.anticolonial.orgLire la suite… »

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