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Coup d’Etat au Niger, le président arrêté

Posté par sdu le 19 février 2010

18 FEV. 2010
© Correspondance 
Des militaires ont arrêté jeudi le président nigérien, Mamadou Tandja, lors d’un coup d’Etat dirigé par un officier, le commandant Adamou Harouna, a-t-on appris de trois sources militaires.  Une source diplomatique française avait peu après déclaré : « Il y a encore un peu de confusion, mais il semblerait que le président Tandja ainsi que ses ministres, qui sont retenus dans un autre endroit, soient aux mains des mutins. » Voix du Sahel, la radio d’Etat a suspendu ses programmes pour diffuser de la musique militaire dès 18 h 40. Lors des coups d’Etat de 1974, 1996 et 1999, la radio d’Etat avait diffusé de la musique militaire avant que les mutins ne prennent la parole sur ses ondes. En milieu d’après-midi, les militaires ont attaqué le palais présidentiel de Niamey à la fin d’un conseil des ministres. Pendant plusieurs heures, des soldats étaient déployés autour du palais présidentiel et dans les rues adjacentes, et des témoins ont affirmé avoir vu les dépouilles de plusieurs d’entre eux. « Il y a une tentative de coup d’Etat », a déclaré à Paris un responsable français, qui a requis l’anonymat.

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Nigeria: La longue marche vers un Pésident de la République fédérale par l’intérim

Posté par sdu le 16 février 2010

DOUALA – 12 FEV. 2010
©
Christophe Mvondo
|
La Nouvelle Expression 

Jonathan Goodluck est depuis mercredi, le président par intérim de la République fédérale du Nigéria. Mais l’aboutissement du processus, pourtant prévu dans la constitution, n’est pas allé de soit.

Il a fallu du temps pour que les autorités nigérianes et les institutions qu’elles incarnent décident de constater l’incapacité du président Umaru Yar’Adua à gouverner le pays alors qu’il est interné depuis le mois de novembre 2009 à Jeddah en Arabie Saoudite. La Constitution nigériane, ne prévoit pas la destitution d’un président malade soigné à l’étranger. Conséquence, ni l’Assemblée nationale, ni le Sénat, ni la Haute Cour, aucune de ces institutions ne peut démettre le président de ses fonctions. La clé du problème se trouve dans les articles 144 et 145 de la Constitution. Ces articles stipulent que soit c’est le président lui-même qui écrit pour transférer ses pouvoirs au vice-président, soit les deux tiers du gouvernement adoptent une résolution pour constater son incapacité à gouverner. Après de nombreuses tergiversations et des hésitations du gouvernement, la Constitution est finalement respectée. Goodluck Jonathan le vice-président assume l’intérim en attendant que le président de la République se rétablisse à moins de deux ans de la fin de son mandat.  L’Union africaine n’a pas attendu pour féliciter les autorités nigérianes. Le communiqué de l’UA, le président de la Commission de l’Union Africaine se félicite du fait que « le Gouvernement et le peuple du Nigeria ont, une fois de plus, trouvé une solution à une situation politique délicate et sensible en respectant les dispositions constitutionnelles et juridiques en vigueur, sans avoir eu recours à des moyens violents ou anticonstitutionnels ». Pour Jean Ping, cette nomination en douceur « témoigne également du fait que les intérêts supérieurs de la nation ont primé sur toute autre considération (…), le Nigeria a, une fois de plus, démontré qu’il met en pratique ce qu’il prône sur le continent, et, ce faisant, a contribué à la consolidation de l’attachement de l’UA au respect de l’ordre constitutionnel et son rejet du recours à des moyens anticonstitutionnels pour résoudre des problèmes politiques en Afrique ». 

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Immensément riche, il décide de se séparer de sa fortune… pour le bonheur !

Posté par sdu le 10 février 2010

Closer Closer.fr

Mr Rabeder, 47 ans, un businessman Anglais, a pris une grande décision. Il a en effet décidé de se séparer du fruit de ses dures années de labeur, à savoir… sa fortune ! Ainsi, il a mis en vente sa luxueuse villa (avec lac et vue imprenable sur les Alpes) pour 1,6 millions d’euros, ainsi que : sa résidence de 17 hectares en Provence, estimée à 700 000 euros, ses 6 avions planeurs à 400 000 euros et son Audi A8, cotée à l’argus 50 000 euros.

Ces signes extérieurs de richesse, Mr Rabeder n’en veut plus. « Mon idée principale est de ne plus rien laisser derrière moi. Je me suis rendu compte qu’au final l’argent était contre-productif. Et que pire que tout, il ne m’apportait pas du tout le bonheur… au contraire même » a-t-il déclaré au Daily Telegraph.

Il prévoit même de retourner vivre très modestement, dans un petit studio. L’intégralité de l’argent récolté sera reversée à des associations caritatives, en Amérique Latine.

« Pendant très longtemps, j’ai cru que l’argent ne pouvait apporter que du bonheur. Je viens d’une famille très très pauvre où la valeur ‘travail’ était très importante (…) Mais récemment, j’ai testé un truc fou : dépenser tout ce que je pouvais dépenser pendant trois semaines, dans des voyages à travers le monde. C’est horrible ! Toutes les personnes que j’ai fréquentées n’ont jamais été ‘vraies’ avec moi. J’avais l’impression que nous étions tous, entre privilégiés, des ‘acteurs’. Que rien n’était vrai. Il n’y avait aucune connexion. »

Depuis qu’il a pris cette décision, Mr Rabeder se sent aujourd’hui « plus libre ».

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Yaoundé : Quand le Crédit foncier du Cameroun se dessaisit de ses comptes-chèques

Posté par sdu le 6 février 2010

Le jour

Jeudi, 04 Février 2010 21:32

Écrit par Bama Michel 

Cette opération relance le débat sur la nature des fonds gérés par cet établissement. Le 18 septembre 2009, le directeur général du Crédit foncier du Cameroun, Camille Ekindi, a signé une lettre circulaire indiquant que le Cfc se dessaisit de ses comptes-chèques au profit des banques commerciales.

 

« Le Cfc s’est engagé dans un processus de cession de son portefeuille de comptes-chèques aux banques commerciales de la place. A cet effet, ceux des clients n’ayant pas des engagements dans les livres Cfc et ne souhaitant pas être dans le portefeuille des banques commerciales ne relevant pas de leurs choix sont invités à prendre attache avec leurs gestionnaires pour les procédures relatives à la clôture de leur compte », indiquait le message de Camille Ekindi. Le Dg du Cfc expliquait alors que le Cfc recentre ses activités « afin de lui permettre de remplir pleinement ses missions de promotion et de financement de l’habitat social ». Des sources concordantes indiquent que cette décision faisait suite à la demande de la Cobac qui accusait le Cfc de faire une concurrence déloyale aux banques commerciales locales.
Le Crédit foncier du Cameroun a d’ailleurs lancé, le 13 août 2009, un avis d’appel d’offres national en vue de l’évaluation de son portefeuille bancaire et la détermination des modalités de sa cession aux banques commerciales. La participation à cet appel d’offres avait été réservée à quatre cabinets sélectionnés à la suite d’un appel à manifestation d’intérêt lancé le 1er octobre 2008. A savoir, Auditech Consulting, Bekolo & Partners Audit Consulting, Cabinet Mekis et Cabinet Best. C’est dans cette liste qu’a été sélectionné le cabinet retenu pour l’évaluation du portefeuille bancaire et la détermination des modalités de sa cession.
Cette opération a ressuscité le débat sur la nature des fonds gérés par le Crédit foncier du Cameroun. Le procès qui a vu l’ex-directeur général de cet établissement ainsi que certains de ses collaborateurs condamnés à de lourdes peines de prison avait en effet donné lieu à l’un des échanges nourris sur la nature des fonds gérés par le Cfc. L’accusation soutenait qu’il s’agissait de deniers publics, ce que contestaient les avocats de la défense pour qui ces dépôts étaient des fonds privés. Ils ne comprenaient pas alors que leurs clients soient condamnés pour détournement de fonds publics. L’ex-chef de caisse du guichet financier au Cfc de Douala, Michel Bama, qui en est à son quarante-sixième mois de détention à la prison centrale de Kondengui dans le cadre de cette affaire, a saisi l’opportunité de la sommation de la Cobac pour décider de nous écrire (lire ci-dessous l’intégralité de sa correspondance).

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Gabon : Ali Bongo élu; un « hold up électoral »?.

Posté par sdu le 3 septembre 2009

LE MONDE .fr| 03.09.09 | 12h59 .  Libreville, envoyé spécial

Un coup de force a transformé, jeudi 3 septembre, l’élection présidentielle gabonaise, jusque-là paisible, en l’objet d’un affrontement politique majeur, sur le terrain politique et probablement dans la rue. Le président de la commission électorale chargée de valider les résultats, a clôturé, contre l’avis de l’opposition, la réunion plénière de cette instance, jeudi 3 septembre au matin, pour transmettre au ministre de l’intérieur des chiffres qui sont vigoureusement contestés par l’opposition.

Selon ce résultat proclamé par le ministre Jean-François Ndongou, Ali Bongo a obtenu 41,73 % des suffrages lors du vote à un seul tour de dimanche dernier. Le fils d’Omar Bongo, mort en juin après avoir régné pendant 42 ans sur le Gabon, a, selon ces chiffres, nettement battu ses deux principaux adversaires, Pierre Mamboundou (25,22 %) et André Mba Obame (25,88 %).

Deux heures avant cette proclamation, les forces de l’ordre ont évacué à coups de matraques les abords de la Cité de la démocratie où un millier de partisans de l’opposition étaient rassemblés depuis la veille dans l’intention de « faire échec au hold up électoral ». Au cours de cette évacuation, Pierre Mamboundou, l’un des principaux rivaux d’Ali Bongo a été blessé au visage, selon son entourage.

Dès la veille de la proclamation des résultats, le pouvoir ne cachait pas son impatience d’annoncer la victoire d’Ali Bongo, que ses partisans fêtaient déjà en musique mercredi soir à son quartier général. Symbole d’un retour à la préhistoire démocratique ? La première chaîne de télévision publique gabonaise a interrompu dans la nuit de mercredi à jeudi, la diffusion du film « Jurassic park 2″, pour annoncer, quatre jours après le vote, que les résultats de l’élection présidentielle ne pouvaient toujours pas être rendus publics.

Alors que les Gabonais attendaient dans une tension grandissante cette publication prévue pour la veille au soir, la commission électorale était agitée par le vif conflit opposant les candidats sur la question de la fraude. « Il n’y a rien de dramatique », s’était efforcé de rassurer René Aboghé Ella, président de la commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) au cours de cette courte séquence télévisée rediffusée chaque demi-heure.

Le magistrat avait justifié le retard par « une certaine difficulté à s’accorder sur la procédure de validation des résultats ». A l’entendre, le conflit serait dû à l’exigence qu’a l’opposition de faire valider les procès-verbaux du vote par l’instance « plénière » de la Cenap dont la réunion avait commencé à 19 heures mercredi, avec dix heures de retard. « D’aucuns [les opposants] estiment à tort que la plénière est compétente pour regarder certains PV établis par les bureaux de vote  », avait déclaré M. Aboghé Ella, en assurant que le rôle de cette instance se limitait à « centraliser et compiler les résultats », la Cour constitutionnelle étant, elle, chargée du contentieux électoral.

Mais « si nous ne trouvons pas de terrain d’entente, avait menacé le magistrat, nous ferons jouer les dispositions qui permettent au bureau [de la Cenap, où le pouvoir dispose d'une majorité] de trancher la question ». Ce qui a été fait un peu plus tard dans la matinée.

« BATAILLE DES PV »

En réalité, la « petite incompréhension » qu’il a évoquée concerne ni plus ni moins que la question de l’authenticité des PV du vote. L’opposition accuse le camp d’Ali Bongo, qui dispose des leviers de l’Etat, d’avoir falsifié ces documents. Selon elle, certains gouverneurs de provinces auraient convoqué des présidents de bureaux de vote pour leur faire signer, moyennant finances, des PV favorables au fils du président Bongo. Ces accusations sont catégoriquement démenties dans l’entourage d’Ali Bongo.

De telles pratiques, considérées comme courantes du temps d’Omar Bongo, ne pouvaient guère être combattues jusqu’à ce qu’une loi de 2006 impose la remise des PV aux représentants de tous les partis politiques juste après le dépouillement. Ce texte, qui s’applique pour la première fois à l’élection en cours, est à la base de la « bataille des PV » qui fait rage depuis le scrutin.

L’opposition affirme détenir des procès-verbaux qui démentent la victoire revendiquée par M. Bongo junior. Dans son esprit, la réunion plénière de la Cenap devait être consacrée à la confrontation de ces documents et à la validation de leur authenticité. C’est apparemment ce qu’a refusé le président de cette institution.

Un autre conflit porte sur la participation : l’opposition accuse le pouvoir d’avoir gonflé la participation dans les provinces favorables à son candidat et de l’avoir minorée ailleurs, notamment grâce à des listes électorales surdimensionnées et fantaisistes.

Le conflit ouvert qui a éclaté à la Cénap dans la nuit de mercredi à jeudi, n’est que la face juridique d’un affrontement politique qui pourrait se prolonger dans la rue. Dès mercredi matin, l’opposition a appelé ses militants à se rassembler. « On ne veut pas d’Ali. On en a marre de la famille Bongo », scandaient, mercredi soir, des manifestants rassemblés aux abords du siège de la commission électorale.

Certains slogans anti-français ont été entendus, mais de nombreuses personnes s’interposaient pour les contredire et éviter les incidents. Sous un abribus, assis publiquement au coude à coude pour la première fois depuis le début de la campagne, les adversaires d’Ali Bongo étaient présents à ce « sit in ».

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Gabon. Mamboundou affirme avoir gagné les élections

Posté par sdu le 3 septembre 2009

Ouest-france.fr; mardi 01 septembre 2009

OAS_AD(‘Position1′);Gabon. Mamboundou affirme avoir gagné les élections dans Actualités nationales et internationales

Joint par téléphone par la rédaction de Ouest-France, à 17h30, Pierre Mamboundou affirme avoir gagné les élections gabonaises. « Je peux vous faire parvenir le document qui atteste que nous avons gagné les élections. En tous cas, ceux qui nous suivent sont tellement loins qu’ils ne peuvent pas nous rattraper », explique-t-il.

39,15% pour Mamboundou ?

Il a ainsi détaillé des chiffres, qui seraient issus de différents procès verbaux. « Monsieur Ali Bongo a 32 557 suffrages exprimés, soit 28,9%. Monsieur Obame, 30 579 suffrages, soit 26,77% et Pierre Mamboundou 44 729 suffrages exprimés, soit 39,15%. Avec ces écarts comment voulez-vous que Obame et Bongo affirment qu’ils aient gagné les élections ? »

« Je lance un défi aux autres candidats de pouvoir produire des documents opposables avec des chiffres incontestables qui leur permettent d’affirmer qu’ils ont gagné les élections », poursuit-il.

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR PHILIPPE CHAPLEAU

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Succession de Paul Biya: Et si l’histoire du G11 vous était (encore) contée

Posté par sdu le 20 août 2009

YAOUNDE – 19 AOUT 2009
©
Charles Nwé | La Nouvelle

Présenté par certains comme une nébuleuse, le G11 est une réalité ayant une forte emprise sur tous les secteurs de la vie nationale. Evocation…

2011. C‘est l’année au cours de laquelle devrait se tenir les prochaines élections présidentielles au Cameroun. Si la Constitution n’avait pas été révisée, levant de fait le verrou de la limitation des mandats, le président de la République, Paul Biya, n’aurait pas eu l’opportunité de se présenter à ce scrutin. En tout cas, dans son entourage, il y a belle lurette que ses collaborateurs parmi les plus proches s’organisaient déjà pour se positionner en ordre de bataille pour sa succession. C’est ainsi que ces jeunes collaborateurs du chef de l’Etat ont été étiquetés comme appartenant à la génération 2011 qui planifiaient ainsi prendre le pouvoir en 2011, d’où la dénomination de G11 qui les colle si bien à la peau.  En clair, il s’agit de cette génération de jeunes cadres de l’administration qui se présentent comme étant des  » quadra  » à leur arrivée aux affaires, notamment au gouvernement, il y a quelques années. Ce sont donc des ministres de la République, des hauts cadres de l’administration, des hommes d’affaires qui estimaient, en toute légitimité prendre les rênes du pouvoir en 2011, pouvoir autour duquel ils gravitaient déjà. Parmi les têtes de file de cette génération 2011, figure en bonne place Polycarpe Abah Abah et Jean Marie Mebara.  Si ces 2 personnages n’ont rien de commun sur le plan de l’idéologie politique, l’on pense que de manière occasionnelle, ils pouvaient se mettre ensemble et concocter secrètement des stratégies de prise de pouvoir. S’agissant précisément de Jean Marie Atangana Mebara, sa position de secrétaire général de la présidence de la République – un poste qui a fait rêver plus d’un – le prédestinait à jouer le beau rôle. D’ailleurs, nos sources racontent que pour trouver une alternative à l’œuvre de Machiavel,  » Le prince « , Jean Marie Atangana Mebara s’était alors procuré le livre de Sophie Coignard et de Marie-Thérèse Guichard intitulé  » Les bonnes fréquentations, Histoire secrète des réseaux d’influence « . C’était d’ailleurs un cadeau d’un de ses proches parents, acheté au Drugstore Publicis du rond point des Champs-Elysées. L’application locale de cet ouvrage n’a pas tardé à se mettre en place. Pour se faire, des réunions sont organisées les jeudis et non les mercredis comme indiqué dans le livre. Le recrutement des jeunes cadres est lancé pour que ceux-ci occupent les postes stratégiques et juteux de l’administration. On comprend dès lors qu’il est question de se faire un trésor de guerre consistant. 

Démarche

En réalité, quand on parle de G11, ce n’est point de la fiction. Il s’agit bel et bien d’une poignée de personnes physiques qui occupent toutes les strates de l’administration et qui sont soudées autour des concepts comme la Franc maçonnerie, l’Eboka, l’homosexualité et qui établissent des liens spirituels qui impliquent solidarité et obéissance. Dans le même temps, la stratégie consistait également à couper le chef de l’Etat de toutes les réalités, malgré les bulletins de renseignements concoctés par les services compétents. Des sources proches de la présidence de la République se souviennent encore de ce phénomène de trucage des notes de renseignements savamment mitonnées au secrétariat général de la présidence de la République pour salir des personnalités loyales vis-à-vis du chef de l’Etat.

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Modification constitutionnelle: Vers la réinstauration du poste de vice-président de la République

Posté par sdu le 18 août 2009

YAOUNDE – 18 AOUT 2009
© Michel Michaut Moussala, Aurore Plus

Au cours de son récent séjour officiel en terre française, Paul Biya s’est vu imposer par son homologue Nicolas Sarkozy la création d’un poste de vice-président de la République avec droit d’achever le mandat de l’actuel locataire du palais d’Etoudi au cas où ce dernier serait contraint de partir pour une raison ou une autre.

 

Le problème le plus difficile ne sera pas la modification de la constitution mais de trouver l’homme ou la femme anglophone ou un originaire du Grand Nord pour occuper ce poste.

Echaudés par ce qui s’est « passé en Côte d’Ivoire après le décès de Félix Houphouët Boigny en 1993, au Togo après la mort brusque d’Etienne Eyadema Gnassingbe où son fils Faure a pris le pouvoir après un simulacre d’élection en avril 2005 et inquiets de ce qui pourrait se passer au Gabon si Ali Ben Bongo Ondimba gagne le scrutin présidentiel du 30 août courant, succédant ainsi à son père El Hadj Omar Bongo Ondimba décédé le 8 juin 2009 après 42 ans de règne absolu, la droite française et son corollaire que sont les milieux d’affaires veulent d’une transition démocratique paisible au Cameroun dans le seul but de préserver leurs intérêts.

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Afrique: Désintégration des souverainetés nationales et une recolonisation civile

Posté par sdu le 11 août 2009

Par Pierre Franklin Tavares : Le monde diplomatique

Pourquoi tous ces coups d’Etat en Afrique ?  L’Afrique subit avec une acuité particulière les déstabilisations politiques et sociales dues à la mondialisation. En effet, déjà fragiles, les jeunes Etats indépendants ont hérité d’une souveraineté chancelante que la domination des multinationales et la dislocation des sociétés sous l’effet des politiques d’ajustement structurel ont achevé de réduire à néant. Ainsi, la puissance publique devient une fiction dont on cherche à tirer profit et le coup d’Etat un mode naturel de conquête du pouvoir.  Par Pierre Franklin Tavares Coups d’Etat en Guinée-Bissau (septembre 2003) et à Sao-Tomé- et-Principe (juillet 2003), tentatives de putsch au Burkina Faso et en Mauritanie (octobre 2003), renversement de M. Charles Taylor par une rébellion au Liberia (août 2003), remous politiques au Sénégal (année 2003), déstabilisation de
la Côte d’Ivoire (depuis septembre 2002)… l’Afrique de l’Ouest semble s’être durablement installée dans la crise politique. Et si certains pays y échappent, parmi lesquels le Cap-Vert, le Ghana et le Mali, pour combien de temps seront-ils à l’abri des secousses ? Au total, l’Afrique de l’Ouest se trouve au bord de l’effondrement général. 
Les crises actuelles apparaissent d’une tout autre nature que celles qui affectaient les Etats africains dans les années qui ont suivi les indépendances. Aux luttes idéologiques de la guerre froide ont succédé une double déstabilisation en raison de l’insertion à marche forcée dans la mondialisation économique, d’une part, et, d’autre part, de la démocratisation improvisée d’Etats sans moyens. Ces deux phénomènes ont abouti à délégitimer les constructions nationales naissantes et à rendre purement fictive la souveraineté de ces pays. Par une « ironie tragique », plusieurs phénomènes de nature très différente ont conjugué leurs effets déstabilisateurs : la fin de l’affrontement Est-Ouest, qui structurait la géopolitique africaine ; l’improvisation par les bailleurs de fonds d’une injonction démocratique mal maîtrisée (relayée par le discours de François Mitterrand à
La Baule en 1990) (1) ; le nouveau cadre macroéconomique ultralibéral – privatisations sauvages, programmes d’ajustement structurel incohérents et drastiques, plans sociaux déguisés, exploitation éhontée de la main-d’œuvre, prix dérisoires des matières premières et fraudes, mesures commerciales désavantageuses, etc. (2) ; les interventions sauvages des multinationales occidentales et de puissantes banques orientales ; l’explosion de la dette ; les visées de certains Etats africains (interventions au Tchad et activisme « panafricaniste » de
la Libye, par exemple) (3) ; la déconcertante absence de culture générale de nombreux dirigeants politiques du continent noir avec son corollaire, le manque de vision (y compris à court terme) ; la corruption des petits et des grands fonctionnaires ; le trafic d’armes ; etc. Autant de maux qui ont fini par faire s’effondrer un continent déjà bien fragilisé. 
Tous les indicateurs macroéconomiques, sociaux et sanitaires se sont dégradés depuis les années 1980, éradiquant les classes moyennes et suscitant de profondes tensions sociales. L’Afrique de l’Ouest s’est appauvrie : tous les produits intérieurs bruts se sont détériorés, la croissance promise par les bailleurs de fonds n’est pas au rendez-vous : elle est même passée de 3,5 % en moyenne en 1975 à 2 % en 2000 (4). Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) fait état d’une « dégradation sans précédent » des indicateurs de développement humain (5).

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Dominique Strauss-Kahn: le patron du FMI prône les valeurs socialistes pour sortir de la crise.

Posté par sdu le 27 mars 2009

 DSK Patron FMI  

Dominique Strauss-Kahn, le patron du FMI

Invité pendant plus d’une heure trente de l’émission A Vous De Juger sur France 2, le directeur général du FMI s’est imposé en tant qu’économiste. S’il a laissé espérer une sortie de crise, DSK a soigneusement évité toutes les questions sur son avenir français.

Face à Arlette Chabot, Dominique Strauss-Kahn s’est posé jeudi soir en pédagogue de la crise, et a prôné les valeurs socialistes. Mais tenu par son contrat de travail (qui lui interdit de s’immiscer dans la vie politique de quelque pays que ce soit), il n’a pas lâché mot sur ses ambitions nationales.


Au fait des bruits de couloirs du Landerneau hexagonal, il balayé d’emblée l’éventualité d’être nommé prochainement chef du gouvernement par Nicolas Sarkozy: «J’ai entendu cette rumeur, ce n’est pas sérieux, on ne sortira pas de la crise par la combinaison politique. On sort de la crise en mettant en oeuvre des politiques», a-t-il asséné.

Se voulant rassurant tant sur sa détermination que sur ses facultés, celui qui dirige la prestigieuse institution internationale depuis septembre 2007 a assuré: «moi j’exerce mon mandat, je le fais au FMI, j’essaie de le faire du mieux que je peux». «Je joue mon rôle. Que les autres jouent le leur», a-t-il glissé, incisif.

Alors que sa venue sur le plateau d’une émission politique phare avait ravivé des spéculations sur son retour dans l’arène politique, DSK a soigneusement évité toutes les questions un peu trop personnelles de Miss Chabot. «Est-ce agréable de voir qu’on ne vous oublie pas et qu’on réfléchit toujours à votre destin?». «Peut-être à ma place», a t-il répondu laconiquement.

Devant une question insistante sur l’opportunité du bouclier fiscal en France, M. Strauss-Kahn a répliqué, un sourire narquois aux lèvres: «Vous avez raison d’essayer, vous n’y arriverez pas!».

En revanche, le patron du FMI a revendiqué son identité socialiste «évidemment, comme avant». Et d’ailleurs, selon lui, «c’est une crise des valeurs dans laquelle on est», «une crise de l’avidité», «une crise de la dérégulation».Il faut «retrouver des valeurs de solidarité, des valeurs sociales-démocrates, des valeurs socialistes. C’est une victoire idéologique de la social démocratie qui est en train de se passer aujourd’hui», a-t-il commenté.

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